Un chiffre ne vit que parce qu’il est partagé et parce qu’il est enrichi par l’ensemble des acteurs de la chaîne
Matthieu Didailler, CFO d’Insign
Cette citation prend tout son sens dans le contexte des agences où la gestion financière ne se limite pas à surveiller des colonnes de chiffres. C’est un véritable équilibre entre précision, anticipation et adaptation, où chaque acteur doit jouer sa partition pour éviter les pièges de l’imprécision.
Et l’enjeu est bien réel : seules 36 % des organisations parviennent à livrer leurs projets dans le budget prévu selon le Project Management Institute. Un chiffre qui met en lumière la complexité de la gestion de projet et l’importance d’un pilotage financier rigoureux.
Sur quels projets êtes-vous déficitaire ?
Au fur et à mesure que votre agence se développe, la charge de travail augmente. Les équipes financières, submergées par des tâches répétitives, peinent à prendre le recul nécessaire pour se concentrer sur l’essentiel : la rentabilité. Combien de temps vos équipes consacrent-elles réellement à chaque projet ? Vos Business Units sont-elles profitables ? Et vos taux d’occupation individuels sont-ils optimisés ? Autant de questions qui méritent des réponses précises.
Il ne suffit plus de constater les dépassements budgétaires après coup. Pour sécuriser vos marges, vous devez adopter des réflexes stratégiques et disposer des bons outils afin d’évaluer la rentabilité de vos projets en temps réel.
Dans le monde ultra-compétitif des agences, savoir quels projets vous font perdre de l’argent est essentiel. Un déficit n’est jamais le fruit du hasard. Souvent, il résulte d’estimations initiales trop optimistes, d’un périmètre projet mal maîtrisé ou encore de retards sur les livrables qui font grimper les coûts. La question n’est donc pas de savoir si cela peut arriver, mais quand – et surtout, comment réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Identifiez vos projets déficitaires maintenant
La première étape pour inverser la tendance est d’être capable de repérer les signaux d’alerte au plus tôt. Cela passe par la mise en place d’un système fiable de surveillance des indicateurs clés. Vous devez impérativement suivre :
- L’avancement du projet : Où en est la production par rapport à ce qui a été vendu ?
- Le temps réellement passé : Combien d’heures vos équipes ont-elles déjà consommé, par compétence ou business unit ?
- Les coûts engagés : Quels sont les coûts directs (prestations, achats) et indirects (charges internes) liés au projet ?
Pourtant, si vous êtes comme la plupart des agences, vous vous heurtez probablement à un problème de centralisation des informations. Chaque équipe utilise ses propres outils, souvent non connectés entre eux. Résultat : récupérer les bonnes données devient un casse-tête et l’exercice ressemble vite à celui d’un funambule avançant sur une corde raide. Plus les informations sont éparpillées, plus vous risquez de baser vos décisions sur des données erronées ou incomplètes.
Ce que cela implique pour vous : Sans visibilité immédiate sur ces indicateurs, il est pratiquement impossible de piloter efficacement votre rentabilité. Pour avancer sereinement, vous devez pouvoir consulter ces données en temps réel et prendre des décisions éclairées avant que la situation ne se dégrade.
Les outils : alliés ou obstacles ?
Pour les équipes financières, l’analyse des projets déficitaires peut vite tourner au cauchemar. Pourquoi ? Parce que les outils utilisés en interne sont souvent sous-exploités, mal paramétrés ou, pire, inexistants. Or, s’appuyer sur des tableurs dépassés ou des solutions dispersées peut vous coûter cher.
Prenons l’exemple d’une agence qui gère 20 projets simultanés. Si vous passez plusieurs heures par semaine à compiler manuellement les données de suivi de temps, de facturation et de coûts, non seulement vous perdez un temps précieux, mais vous multipliez les risques d’erreurs.
L’idéal ?
Un outil centralisé capable de :
- Agréger automatiquement les données de toutes vos équipes
- Afficher des indicateurs de rentabilité clairs et actualisés
- Émettre des alertes dès qu’un projet dépasse le seuil de rentabilité prévu
Pourquoi cette étape est incontournable
Ignorer cette phase, c’est accepter de naviguer à vue. Pourtant, avec les bons réflexes, identifier vos projets déficitaires devient un processus rapide et efficace. Plus vous intervenez tôt, moins le déficit impactera vos marges.
Astuce : Programmez des points de contrôle hebdomadaires sur vos projets à risque. Cela vous permettra de détecter les dérapages avant qu’ils ne deviennent irrattrapables.
- Ci-dessus : vue sur les métriques budgétaires par projet sur Furious
Analyse et diagnostic
Identifier les projets déficitaires est essentiel. Mais pour corriger durablement la situation, il ne suffit pas de constater les dépassements budgétaires : il faut comprendre les causes profondes. Pourquoi un projet dépasse-t-il le budget initial ? Comment éviter que cela ne se reproduise sur les prochaines missions ? Cette phase d’analyse permet de passer du constat à l’action, en ciblant précisément les points de défaillance.
Comprendre les causes sous-jacentes
Derrière un projet déficitaire se cache souvent une combinaison de facteurs. Sans diagnostic approfondi, difficile de mettre en place des solutions pertinentes. Plusieurs sources d’écart sont fréquemment observées dans les agences :
- Une planification des ressources inadaptée
- Des estimations initiales trop optimistes ou incomplètes
- Une gestion floue du périmètre du projet entraînant des ajustements non anticipés
- Des retards accumulés générant des coûts supplémentaires
- Des problèmes de communication entre équipes internes et avec le client
Pour chaque projet déficitaire, il est essentiel de documenter les écarts entre les prévisions et la réalité. Où les dépassements sont-ils les plus importants ? S’agit-il de temps passé non prévu, d’achats dépassant le budget ou de charges sous-estimées ? Cette étape de compréhension fine est indispensable pour éviter de reproduire les mêmes erreurs à l’avenir.
Paul Vedrine, responsable contrôle de gestion - Agence Jin
L’avantage d’utiliser un logiciel multitâche c’est les connexions évidentes entre les différentes tâches. Utiliser un tel logiciel permet d’avoir en tête un large scope financier.
Transformer l’analyse en actions concrètes
L’objectif d’un diagnostic ne doit pas se limiter à une simple observation. Il s’agit d’un levier pour redresser la situation en cours et mieux préparer les projets futurs. Une fois les causes identifiées, plusieurs actions peuvent être envisagées :
- Réaffecter les ressources pour équilibrer la charge de travail
- Renégocier les délais ou ajuster les livrables avec le client si nécessaire
- Revoir les prévisions sur les phases restantes du projet pour limiter les dégâts
- Mettre en place des processus de validation plus rigoureux concernant les changements de périmètre
Cette étape implique une communication claire avec vos équipes et vos clients. Être transparent sur les ajustements requis permet d’éviter les malentendus et de maintenir la confiance, tout en favorisant un environnement de travail collaboratif.
L’importance d’un outil fiable
Mener une analyse pertinente suppose de disposer des bonnes informations. Or, beaucoup d’agences se heurtent à des difficultés de collecte et de traitement des données. Lorsque les outils sont dispersés ou mal synchronisés, les équipes passent un temps considérable à recouper manuellement les chiffres. Ce processus est non seulement chronophage, mais aussi source d’erreurs.
Un outil de gestion centralisé permet de visualiser instantanément les écarts de budget, les heures consommées et les marges associées à chaque projet. Grâce à des rapports automatisés et des alertes paramétrables, vous gagnez en réactivité. Vous pouvez ainsi identifier les dérives dès qu’elles apparaissent et non à la fin du projet, lorsque les marges sont déjà impactées.
Adopter les bons réflexes pour l’avenir
Le diagnostic doit devenir une habitude intégrée à vos processus. Des contrôles réguliers permettent non seulement de corriger les écarts sur les projets en cours mais aussi de capitaliser sur les enseignements pour les missions futures. Chaque analyse enrichit votre capacité à anticiper, ajuster vos pratiques et renforcer la rentabilité de vos projets.
Plan d'action
Une fois le diagnostic établi, il est temps de passer à l’action. Disposer de données précises sur vos projets déficitaires est essentiel mais cela ne sert à rien si ces informations ne débouchent pas sur des décisions concrètes et des mesures correctives. Redresser la situation nécessite d’établir un plan clair, adapté à chaque projet concerné.
Construire un plan d’action efficace
Le plan d’action doit s’appuyer sur les enseignements du diagnostic et répondre aux causes identifiées. Plusieurs leviers peuvent être activés en fonction de la situation :
- Réaffectation des ressources : ajustez la charge de travail pour éviter la surcharge d’une équipe et optimiser l’utilisation des compétences disponibles.
- Renégociation des délais ou des livrables : lorsque cela est possible, discutez avec le client pour ajuster le périmètre ou repousser certaines échéances afin de limiter les coûts supplémentaires.
- Révision des estimations : mettez à jour vos prévisions sur les phases restantes du projet pour éviter d’aggraver le déficit.
- Renforcement des contrôles internes : mettez en place des processus plus rigoureux pour valider les changements de périmètre et mieux encadrer les ajustements en cours de projet.
Chaque action doit être priorisée selon son impact sur la rentabilité et sa faisabilité. Une mesure efficace est celle qui peut être mise en œuvre rapidement sans compromettre la qualité du livrable.
L’importance de la communication
La mise en place d’un plan d’action ne peut pas se faire sans une communication fluide avec toutes les parties prenantes. Les équipes internes doivent comprendre les ajustements attendus et les raisons qui les motivent. Côté client, la transparence est primordiale. Informer de manière claire sur les éventuels changements de délais ou de périmètre permet d’éviter les malentendus et de maintenir la confiance.
Organisez des points réguliers avec vos équipes projet et financières pour suivre l’avancement des mesures prises. Si des renégociations avec le client sont nécessaires, préparez des arguments basés sur des données concrètes issues de votre diagnostic.
Anticiper pour ne plus subir
Bien que ce plan vise à corriger les dérives actuelles, il doit également servir de base pour éviter que la situation ne se reproduise. Une gestion proactive passe par l’intégration de ces actions dans vos processus standards. À l’avenir, vous pourrez ainsi détecter les signaux faibles plus tôt et agir avant que la situation ne se dégrade.
Adopter une vision long terme permet non seulement de redresser les projets en difficulté, mais aussi de renforcer durablement la rentabilité globale de votre agence.
L'action chirurgicale : anticipez les dépassements budgétaires
Corriger un projet déficitaire est essentiel, mais la véritable maîtrise de la gestion financière repose sur l’anticipation. Prévenir les dépassements budgétaires permet de limiter les actions correctives tardives et de maintenir la rentabilité des projets sans compromettre la relation client ni la qualité des livrables. Cette approche proactive, comparable à une intervention chirurgicale, requiert précision, réactivité et des outils adaptés pour intervenir au bon moment.
Une gestion budgétaire agile et réactive
Les projets dépassent rarement le budget sans signes avant-coureurs. Ces indicateurs sont souvent visibles bien avant que le dépassement ne se concrétise. Encore faut-il avoir la capacité de les détecter. Une gestion budgétaire rigide, fixée uniquement en début de projet, limite la réactivité face aux imprévus. À l’inverse, une approche agile permet d’ajuster en continu les prévisions, les ressources et les dépenses.
Mettre en place un pilotage budgétaire agile repose sur plusieurs actions clés :
- Mettre à jour régulièrement les prévisions financières en fonction de l’avancement réel des projets.
- Suivre les temps passés avec précision pour ajuster la planification en fonction des écarts constatés.
- Instaurer des points de contrôle hebdomadaires pour anticiper les surcharges de travail ou les besoins en ressources complémentaires.
- Réagir rapidement aux modifications de périmètre ou aux retards afin de limiter leur impact financier.
Cette dynamique d’adaptation continue vous évite de découvrir un dépassement de budget lorsque le projet est déjà finalisé, moment où il est souvent trop tard pour réagir.
Comprendre la rentabilité dès l’avant-vente
L’anticipation ne commence pas à la production. Elle débute dès la phase de devis et de négociation. Des estimations trop optimistes en avant-vente entraînent des budgets irréalistes que les équipes peinent à respecter. Il est donc crucial de prendre en compte toutes les charges dès le départ : temps de gestion, révisions possibles, retours client non prévus et imprévus techniques.
Pour cela :
- Analysez les projets similaires passés pour affiner vos estimations.
- Intégrez des marges de sécurité réalistes pour pallier les imprévus.
- Échangez avec les équipes opérationnelles pour valider la faisabilité des devis proposés.
Une meilleure préparation en amont limite les écarts constatés en cours de route et assure un pilotage plus serein du projet.
L’importance d’un suivi en temps réel
Pour ajuster votre pilotage budgétaire, vous devez disposer d’une vision claire et instantanée de vos indicateurs clés. Attendre la clôture du projet pour faire le point est une erreur fréquente qui coûte cher. Un suivi en temps réel permet d’intervenir dès que des dérives apparaissent et d’éviter qu’elles ne s’aggravent.
Les outils de gestion modernes offrent des fonctionnalités telles que :
- Des alertes automatiques lorsqu’un projet atteint certains seuils de consommation (50 %, 75 %, 90 % du budget prévu).
- Des tableaux de bord mis à jour automatiquement avec les heures saisies, les coûts engagés et l’avancement du projet.
- Des rapports comparant les prévisions initiales aux données réelles pour identifier rapidement les écarts.
Cette réactivité permet de prendre des décisions correctives immédiates, qu’il s’agisse de réaffecter des ressources, de revoir le périmètre ou de négocier des ajustements avec le client.
Capitaliser sur les enseignements pour les projets futurs
Jérôme Balmain, COO et co-fondateur - La Haute Société
Avoir un outil qui est sur toute la chaîne de valeur : de la centralisation du début (édition du devis à l’avant-vente) à la production et la livraison du dispositif nous permet d’être plus cohérent et de mieux maitriser nos process.
Anticiper les dépassements budgétaires, c’est aussi apprendre de ses expériences passées. Chaque projet terminé, qu’il ait été rentable ou non, recèle des enseignements précieux. Mener des bilans réguliers permet d’identifier les schémas récurrents de dépassement et d’ajuster les pratiques pour les futures missions.
Pour optimiser cette démarche :
- Organisez des réunions de retour d’expérience avec les équipes impliquées.
- Documentez les causes des écarts et les actions correctives mises en place.
- Mettez à jour vos méthodologies d’estimation et vos processus internes.
En adoptant cette logique d’amélioration continue, vous renforcez votre capacité à anticiper les dérapages et à sécuriser la rentabilité de vos projets.
Intégration de la gestion des risques
Anticiper les dépassements budgétaires ne peut se faire sans une gestion rigoureuse des risques. Chaque projet comporte des zones d’incertitude, qu’il s’agisse de variations de périmètre, de retards de production ou de coûts imprévus. Ignorer ces aléas, c’est exposer vos projets à des écarts budgétaires difficilement rattrapables. À l’inverse, intégrer la gestion des risques dans votre processus vous permet d’identifier les potentielles défaillances avant qu’elles n’affectent la rentabilité.
Identifier les risques en amont
La première étape consiste à détecter les risques potentiels dès la phase de planification. Un projet peut être impacté par divers types de risques :
- Opérationnels : retards de production, indisponibilité des ressources, erreurs techniques
- Financiers : sous-estimation des coûts, fluctuations des prix des prestataires ou fournisseurs
- Organisationnels : problèmes de communication, changements de périmètre imprévus
- Contractuels : clauses mal définies pouvant entraîner des coûts supplémentaires
Pour ne rien laisser au hasard, il est essentiel de formaliser une analyse des risques en début de projet. Recueillez les retours des équipes opérationnelles, identifiez les points critiques du planning et listez les éléments susceptibles de générer des coûts additionnels.
Évaluer la probabilité et l’impact
Tous les risques ne présentent pas le même niveau de gravité. Une fois identifiés, il est nécessaire de les classer selon leur probabilité d’occurrence et leur impact potentiel sur le budget et les délais. Cette évaluation permet de hiérarchiser les actions à mettre en place.
Vous pouvez utiliser une matrice des risques pour :
- Repérer les menaces à fort impact et forte probabilité qui nécessitent des mesures immédiates
- Prioriser les risques pouvant avoir des répercussions importantes sur la rentabilité du projet
- Déterminer les risques mineurs nécessitant uniquement une surveillance régulière
Cette démarche évite de disperser les efforts et permet de concentrer les ressources sur les éléments les plus critiques.
Mettre en place des plans de réponse
Une fois les risques évalués, il est temps de définir des plans de réponse adaptés. Ces plans peuvent prendre plusieurs formes :
- Évitement : modifier le plan initial pour supprimer le risque (par exemple, choisir un prestataire plus fiable même s’il est légèrement plus cher)
- Réduction : mettre en place des actions limitant la probabilité ou l’impact du risque (ajuster les délais, renforcer le suivi des livrables)
- Transfert : externaliser le risque en sous-traitant certaines tâches ou en ajustant les clauses contractuelles avec le client
- Acceptation : assumer le risque s’il est jugé mineur ou si les solutions sont trop coûteuses par rapport aux bénéfices attendus
Pour être efficace, chaque plan de réponse doit être associé à un responsable et intégré dans la gestion quotidienne du projet.
S’appuyer sur des outils pour une surveillance proactive
La gestion des risques ne s’arrête pas à leur identification. Une surveillance continue est indispensable pour détecter toute évolution susceptible d’affecter le projet. Les outils de gestion modernes offrent des fonctionnalités spécifiques :
- Alertes automatiques déclenchées à l’atteinte de certains seuils budgétaires (50 %, 75 % ou 90 % du budget consommé)
- Rapports de risques actualisés en temps réel pour anticiper les dérapages
- Plateformes collaboratives permettant à chaque membre de l’équipe de signaler des points de vigilance
Une telle surveillance permet de prendre des décisions basées sur des données fiables, sans attendre que le projet dépasse les seuils critiques.
Intégrer la gestion des risques dans votre culture d’agence
Pour que cette démarche soit pleinement efficace, elle doit devenir un réflexe partagé par toutes les équipes. Encouragez vos collaborateurs à signaler les anomalies, organisez des points réguliers sur l’évolution des risques et alignez vos processus internes sur cette logique de prévention.
Une agence qui intègre la gestion des risques dans sa culture opérationnelle est mieux armée pour anticiper les imprévus, protéger ses marges et renforcer la satisfaction client.
Utiliser la budgétisation du projet dès l'ouverture et pendant le projet
La budgétisation est souvent perçue comme une formalité à réaliser au lancement du projet. Pourtant, pour garantir la rentabilité, elle doit être un processus vivant, ajusté tout au long du cycle de vie du projet. En l’intégrant dès les premières étapes et en la mettant à jour régulièrement, vous gagnez en réactivité et en précision. Cette approche proactive limite les écarts budgétaires et facilite la prise de décisions éclairées.
Définir un périmètre clair et des objectifs précis
Une budgétisation efficace commence par la définition du périmètre du projet. Plus celui-ci est précis, plus les estimations seront justes. Trop souvent, des zones d’ombre dans les objectifs ou les livrables créent des malentendus et des surcoûts imprévus.
Pour éviter ces pièges :
- Rédigez un cahier des charges détaillé validé par toutes les parties prenantes
- Décomposez le projet en sous-tâches avec des jalons clairs
- Identifiez les besoins en ressources pour chaque étape du projet
- Prévenez les éventuelles évolutions de périmètre en intégrant des marges de sécurité
Une structure claire dès le départ évite les ajustements coûteux en cours de route et facilite le suivi budgétaire.
Choisir la méthodologie de budgétisation adaptée
Toutes les méthodes de budgétisation ne se valent pas. Le choix dépend de la nature du projet, de la complexité des livrables et du degré de flexibilité souhaité. Trois grandes approches se distinguent :
- Budgétisation de haut en bas : le budget global est défini avant d’être réparti entre les différentes phases. Cette méthode est rapide mais peut manquer de précision si les détails du projet ne sont pas encore bien établis.
- Budgétisation de bas en haut : les coûts sont estimés tâche par tâche avant d’être consolidés. Plus longue à mettre en place, cette approche est idéale pour les projets complexes nécessitant une précision maximale.
- Budgétisation basée sur la valeur : le budget est ajusté en fonction de la valeur générée à chaque étape. Ce modèle, souvent utilisé dans les méthodes agiles, permet une flexibilité accrue et une meilleure adaptation aux imprévus.
Quel que soit le choix, l’essentiel est de privilégier la méthode qui offre le meilleur équilibre entre précision, flexibilité et rapidité d’exécution.
Suivre et ajuster tout au long du projet
La budgétisation ne s’arrête pas à la validation du devis. Pour être efficace, elle doit être continuellement réévaluée. Les projets évoluent : des changements de périmètre, des retards ou des ajustements de ressources peuvent impacter les coûts. Seule une mise à jour régulière du budget permet de garder le cap.
Pour assurer ce suivi :
- Comparez les dépenses réelles avec les prévisions initiales à chaque jalon clé
- Analysez les écarts et identifiez les causes des dépassements
- Ajustez les estimations sur les phases restantes pour limiter les dérives futures
- Communiquez ces ajustements aux équipes pour garantir un alignement global
Un budget vivant et actualisé offre une vision plus réaliste du projet, évitant les mauvaises surprises à la fin de la mission.
L’apport des outils dans la gestion budgétaire
Suivre un budget avec des feuilles de calcul dispersées est source d’erreurs et de perte de temps. Aujourd’hui, des solutions centralisées permettent de simplifier cette tâche tout en améliorant la fiabilité des données. Un bon outil de gestion budgétaire doit offrir :
- Une visualisation en temps réel des dépenses engagées et des prévisions mises à jour
- Des alertes automatiques lorsque les seuils budgétaires sont proches d’être atteints
- La possibilité d’intégrer les données de temps passé, de facturation et d’achat pour une vue globale
- Des rapports détaillés facilitant la prise de décision et la communication avec les clients
En utilisant ces outils, vous gagnez en réactivité et pouvez ajuster vos plans en quelques clics, sans attendre la fin du projet pour réagir.
Favoriser l’amélioration continue
Chaque projet est une opportunité d’apprentissage. En analysant vos budgets passés et en identifiant les points d’amélioration, vous renforcez votre capacité à estimer plus justement et à mieux piloter vos futurs projets.
Pour capitaliser sur ces enseignements :
- Organisez des bilans financiers en fin de projet avec vos équipes
- Documentez les écarts significatifs et les solutions mises en place pour y remédier
- Mettez à jour vos méthodologies d’estimation pour refléter ces retours d’expérience
Ce processus d’amélioration continue vous permet de gagner en précision et d’optimiser progressivement la rentabilité de vos projets.
Optimisez votre rentabilité avec Furious
La rentabilité de vos projets ne repose pas uniquement sur des méthodes, mais sur les bons outils. Dans un environnement où réactivité et précision sont essentielles, Furious se positionne comme la solution tout-en-un indispensable. Gestion budgétaire, planification des ressources, suivi des temps et facturation sont réunis sur une même plateforme pour fluidifier vos processus.
Simplifiez votre gestion de projet
Furious centralise toutes vos informations, évitant les silos et les pertes. Vous bénéficiez d’une vision claire et globale pour suivre vos projets sans friction. Avec Furious, vous pouvez :
- Créer des devis liés à vos projets
- Suivre le temps de travail de vos équipes et ajuster vos prévisions
- Gérer la facturation sans outils multiples
- Visualiser vos marges en temps réel
Favorisez la collaboration et la transparence
Une communication fluide est la clé de projets réussis. Furious permet à chaque acteur d’accéder aux informations dont il a besoin : les équipes suivent leur charge de travail, les chefs de projet surveillent les indicateurs clés, et les responsables financiers disposent de données actualisées. Cette transparence renforce la relation client grâce à des rapports précis et facilement partageables.
Prenez des décisions basées sur des données fiables
Furious transforme vos données en informations exploitables via des tableaux de bord intuitifs. Repérez rapidement les projets à risque, mesurez vos performances et ajustez votre stratégie avec :
- Des alertes sur les dépassements budgétaires et retards
- Une visualisation des marges par projet ou client
- Des comparatifs entre prévisions et réalisations
- Une analyse des taux d’occupation pour optimiser les ressources
Faites le choix d’un outil pensé pour les agences
Furious s’adapte à vos besoins, que vous dirigiez une petite équipe ou une grande structure. Libérez du temps sur la gestion administrative et concentrez-vous sur ce qui compte vraiment : la satisfaction de vos clients et la croissance de votre agence.