Davy Tessier et Mickael Lellouche ont fondé et dirigé pendant 10 ans l’agence de communication Disko. Ils sont aujourd’hui à la tête de la jeune pousse Furious Squad, qui propose une solution qui se veut complète pour la gestion en agence.
Interview.
En quelques mots, c’est quoi Furious ?
Furious est une plateforme innovante sur-mesure capable de gérer l’ensemble des opérations (CRM et pilotage commercial, reporting, staffing, projets, frais, sous-traitance, etc) via de l’intelligence artificielle. Furious a déjà séduit de nombreuses agences leaders et en croissance.
Grâce à l’IA, Furious permet d’anticiper et d’améliorer les opérations de nos clients (et non pas juste les suivre). Et cela change tout (interface conversationnelle, alerte prédictive, gestion et prédiction RH, etc).
Avec tous leurs flux au même endroit, Furious remplace en moyenne 7 outils chez nos clients et fait économiser 30% de temps sur les sujets back-office et épargne 20% du temps de management.
C’est l’outil de gestion des sociétés de services le plus complet du marché.
Pourquoi avoir créé Furious ?
A l’époque de Disko et de notre forte croissance, nous avons challengé les meilleurs outils du marché mais nous sommes arrivés à une conclusion simple : plus il y a d’outils, moins il y a de visibilité.
Nous avons donc pensé une méthode, puis des interfaces puis des outils puis des corrélations et enfin des API pour gérer au mieux la croissance et la rentabilité de l’agence.
Mais en agence, il est pratiquement impossible de faire cohabiter de l’édition avec de la prestation. A chaque fois qu’un talent était libre, il trouvait rapidement preneur sur un besoin client urgent.
Il aura donc fallu attendre de vendre l’entreprise et une suggestion lors d’un café avec un ancien confrère : « Et maintenant qu’on n’est plus concurrent, tu veux pas m’aider à restructurer mes outils internes ? »
Furious était né…
Comment avez-vous vécu la période de confinement ?
Très bien ! Nous avons deux localisations, une à Paris et une à Montpellier.
Nous avons déjà (grâce à Furious) une culture de la dématérialisation. Par exemple, nous appliquons hebdomadairement pour tous des journées en télétravail. Nous avions donc l’habitude d’entendre les enfants des uns et des autres derrière les visios ! Bref du point de vue interne pas beaucoup de changement.
Par contre au niveau de l’activité, nous avons eu une forte charge de travail (et ça ne faiblit pas !).
En effet, beaucoup d’agences n’étaient pas préparées à gérer des opérations à distance. Par conséquent, elles se sont retrouvées pour certaines aveugles durant cette période (planning, kpis, suivi de la relation client, capitalisation, RH etc).
Nous avons donc beaucoup oeuvré à aider nos nouveaux clients à passer le mieux possible cette période.
Quelle est votre actualité ?
Nous avons eu la chance de réussir à convaincre de nombreuses agences aux profils très variés : agences publicitaires, digitales, RP, développement, media… Et continuons d’investir sur le produit afin que chaque type d’agence, d’ESN, de start-up retrouve son mode de fonctionnement dans Furious.
Nous avons sorti une variante de Furious qui nous permet de déployer à l’intérieur d’agences intégrées dans de grands groupes, par exemple chez l’annonceur.
Pourquoi estimez-vous être le meilleur outil pour les agences ?
Nous avons d’ores et déjà la couverture fonctionnelle la plus étendue du marché.
Cela nous permet de tirer profit de beaucoup de data et de corrélations.
Notre but est alors clair : faire gagner du temps à tous les métiers de l’agence et surtout être prédictif.
Et c’est clairement là notre grande force ! Plutôt que de se contenter de sortir des tableaux de bord après la bataille, Furious fournit systématiquement des projections qui permettent de prendre des décisions plus rapidement.
Avec Furious, il est impossible de perdre de l’argent sans avoir été averti avant d’en perdre !
Quel est votre objectif pour la rentrée ?
Nous continuons d’investir « Furiousement » dans le produit.
Parce que nous investissons énormément – et continuerons de le faire – sur l’intégration, notre temps de déploiement de l’outil est déjà parmi les plus faibles du marché (environ 3 semaines).
C’est pour nous le facteur clé de succès le plus important. Plus la vitesse d’adoption est forte, moins le risque du changement d’outil et de méthode interne est élevé. Un changement d’outil ne peut pas se faire sans l’adhésion des équipes.
Nous investissons beaucoup sur ce point auprès de nos clients pour sécuriser le changement.
Cette interview a été réalisée par CB News le 14 juillet 2020.